NEWS - CINÉMA
        
          7 mai 2013 - Le film BÀ NỘI (GRAND-MAMAN) remporte une récompense aux HOT DOCS
          
          25 février 2013 - Les premiers Trophées francophones du cinéma seront décernés à Dakar 
          
          20 février 2013 - En nomination aux Oscars, Emad Burnat, le réalisateur palestinien du film 5 Broken Cameras, se fait bloquer à l'aéroport de Los Angeles. C'est Michael Moore qui le délivre de la déportation immédiate !  Lire l'article
          
          5 novembre 2012 -          
Beauty and the Breast/Les Belles et la bête, de la réalisatrice québécoise d’origine polonaise Liliana Komorowska, poursuit sur sa lancée, alors que le documentaire a été sélectionné dans trois festivals de cinéma. 
Beauty and the Breast/Les Belles et la bête sera en effet de la sélection officielle du Festival du film de Brantford en Ontario (la présentation avait lieu samedi le 3 novembre 2012) et du Whistler Film Festival en Colombie-Britannique, qui a lieu du 28 novembre au 2 décembre 2012. Il fera également l’objet d’une projection spéciale au Plus Camerimage Film Festival de Pologne, qui a lieu du 24 novembre au 1er décembre 2012. 
Rappelons qu’après avoir remporté le prix du meilleur documentaire au Festival des films du monde de Montréal en septembre, Beauty and the Breast/Les Belles et la bête a connu un énorme retentissement lors de sa première en Pologue, le mois dernier. 
          
40e ANNIVERSAIRE DU CINÉMA FÉMININ AU QUÉBEC 
   
 Films de femmes (FrauenFilmFest - IFFF) : BERGIG, meilleure caméra
   
   La réalisatrice Ève Lamont de passage à Matane pour présenter son film L'IMPOSTURE et rencontrer le public et les groupes de femmes locaux. Lundi 31 octobre 19h30 au cinéclub Cinémalice (Salle Lucien-Bellemare du Cégep de Matane).
   12 octobre 2011 -    Le documentaire GODIN a été sélectionné en compétition officielle au Festival international CINÉMA VÉRITÉ de Téhéran, en Iran. 
   
   20 juillet 2011 -  Catherine Deneuve recevra   un hommage lors du 35e FFM
 - 27 août 2011 : vidéo de Catherine Deneuve
   
   29 juin 2011 – Le film sur l'esclave montréalaise  « Les Mains noires-Procès de l’esclave incendiaire» 
     gagne des prix à Cannes et à Yaoundé !
   
   19 mai 2011 –
   En date du 17 mai a est annoncée officiellement à Cannes la création de   l’Association des Trophées Francophones du Cinéma (A.T.F.C.) dont l’objet est la promotion des cinémas de la Francophonie par tous les moyens et dispositifs et   principalement par l’organisation d’une remise annuelle de trophées télédiffusée   et/ou diffusée à travers le monde, dans tous les pays (quelque soit le moyen de   transmission) récompensant des œuvres cinématographiques et des professionnels   ayant participé à la fabrication de ces œuvres et plus généralement promouvoir   le cinéma francophone dans le monde. Cette association établit son siège social   au Canada. Les   trois fondateurs de cette association sont Nicole Gillet, Alain Rocca et Henry   Welsh à qui se sont joints les représentants des trois Académies les plus   importantes  du cinéma francophone et du   FIFF : M. Costa-Gavras pour l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma   (Cérémonie des César), M. Dan Cukier pour le Festival International du Film   Francophone de Namur, M. Frédéric Delcor pour l’Académie André Delvaux   (Cérémonie des Magritte) et M. Luc Picard pour la Grande nuit du cinéma (Soirée   des Jutra).
 
MONTRÉAL, le 9 mai 2011
  
  Début de tournage à Québec  aujourd'hui même !
  
  Synopsis : l'histoire d'un homme qui se rend compte que faire du mal aux autres et éviter les responsabilités ne mènent qu'au vide
  
Pierre Leduc est un homme qui n’attend plus rien de la vie. En fin de trentaine, il enseigne la littérature des pays d’Europe de l’Est dans une université québécoise. Solitaire, il se réfugie dans la traduction des oeuvres d’un poète polonais qu’il admire, Edward Stachura, suicidé à 42 ans en 1979.
Se sachant condamné par le cancer, son père veut lui léguer sa fortune, gagnée par des moyens discutables dans l’immobilier. Mais Pierre refuse, car il ne veut pas de cet argent mal acquis.
Peu après, Pierre croise une femme qu’il a abandonnée treize ans plus tôt lorsqu’elle était enceinte de lui. Cette femme, Nicole, est accompagnée de sa fille Adèle, la fille de Pierre. Pierre évite le contact mais Adèle se met à sa poursuite. Après un refus initial, Pierre acceptera de la rencontrer et admettra sa paternité.
Pour le réalisateur Bernard Émond : « Dans Tout ce que tu possèdes, le personnage principal fait une chose devenue presque incompréhensible en ce début de 21e siècle : il refuse une forte somme d’argent pour des raisons morales ». Toutefois, ajoute le réalisateur : « il ne suffit pas d’être vertueux par principe et de refuser quelque chose d’aussi abstrait que l’argent ; il faut encore se mouiller, s’engager. C’est ce que fait Pierre en assumant sa paternité. C’est par là qu’il revient à la vie ».
Dans le rôle principal de Pierre Leduc : Patrick Drolet. À ses côtés, entre autres, Isabelle Vincent, Gilles Renaud, Geneviève St-Louis et pour la première fois au cinéma, Willia Fernand-Tanguay interprète de la jeune Adèle.
Fin de tournage le 21 juin 2011.
 
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              MONTRÉAL, le 28 mars 2011
    
  
              L’ANGLE MORT DU   SCÉNARISTE (Martin Girard)
            
              Le 25 février 2011, à la suite d’un imposant   battage publicitaire, sortait dans les salles de cinéma le long métrage Angle   mort, qui raconte le cauchemar d’un couple de touristes québécois pourchassé   par un tueur en série dans un pays d’Amérique du Sud. Le film est réalisé par   Dominic James et produit par la compagnie Caramel Films.  Mon nom apparaît au   générique de ce thriller à titre de scénariste. Or,  si Angle mort raconte dans ses grandes lignes une histoire proche de celle que j’ai écrite,   j’ai tout de même eu peine à y reconnaître mon travail lorsqu’on m’a montré le   film terminé, quelques jours seulement avant sa première présentation publique. 
              
              Pour commencer, le contexte social, économique et géographique du   scénario n’a pas été respecté. Cela peut sembler anodin, mais lorsque sur papier   une intrigue se déroule dans un parc national désertique d’un pays développé et   qu’à l’écran le désert devient tour à tour un village fantôme et un abattoir de   cochons dans un pays sous-développé, le résultat n’est pas le même d’un point de   vue dramatique et esthétique. En outre, lorsqu’une scène de suspense est conçue   pour tirer parti de l’habitacle feutré d’une berline de luxe, mais que la scène   est transposée à l’écran dans une Lada décrépite, elle risque d’y perdre en   vraisemblance. 
              
              Ensuite, le film contient des scènes que je n’ai jamais   écrites, notamment celles de la location de voiture, de l’arrivée du couple à   l’hôtel suivie d’une relation sexuelle ou encore la fuite des époux dans la   porcherie. On retrouve même dans ce film des personnages qui n’ont jamais existé   sur papier, comme ceux joués par Claire Pimparé et Sophie Cadieux. Quant aux   dialogues, pratiquement aucun n’est vraiment fidèle à ceux du scénario, dont il   ne reste à l’écran que quelques bribes. 
              
              Par ailleurs, plusieurs scènes   du scénario ont tout simplement disparu, comme par exemple toutes celles qui   expliquent le passé et les motivations du tueur. D’autres ont été profondément   transformées ou dénaturées, au point où elles n’ont plus, à mon avis,  l’impact   dramatique ou l’authenticité que j’avais souhaités. 
              
              Il ne fait aucun   doute dans mon esprit que certains de ces changements sont imputables à un   manque de budget et à des conditions de tournage difficiles. De toute façon, il   y a toujours des différences entre un scénario et le film qu’on en tire.   Toutefois, les considérations budgétaires ou techniques ne peuvent pas tout   expliquer, ni tout justifier. Réécrire au complet une scène de dialogue entre   deux personnages attablés dans un restaurant, ça devient un choix créatif.   Lorsque cette réécriture est faite sans en informer le scénariste et   certainement sans obtenir son consentement, ça devient problématique. Surtout si   le nouveau dialogue transforme les enjeux dramatiques prévus à l’origine dans le   scénario. 
              
              Cette situation n’est pas la première du genre à survenir   dans l’industrie du cinéma. Je crois pourtant nécessaire d’informer le public et   mes pairs que ce film, peu importe ses qualités ou ses défauts, n’est pas celui   que j’ai écrit. 
              
              Martin Girard
              Scénariste
              
              Source : Caroline Rompré
              25 mars 2011
              
              
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