Les Chroniques d'une mère indigne 2
Deuxième tome du blogue qui fait pleurer de rire toutes les femmes
Auteure : Caroline Allard
Éditions du Septentrion, Québec
Collection : Hamac-Carnets
Montréal, le 7 mai 2009
Dimanche, c'est l'importantissime FÊTE DES MÈRES. Quoi de mieux que de permettre un répit aux perfectionnistes et à celles qui le sont moins en la forme d'un livre, la suite du blogue à succès publié chez Septentrion qui s'est mérité un prix en 2008 et qui la fera rire aux larmes.
Quoi de mieux que de donner les instructions à savoir comment se libérer du joug des enfants, des pressions sociales de tout savoir et de tout faire parfaitement et risquer tout de même de tout faire de travers ou de subir les échecs d'enfants trop gâtés et incapables de vivre sans leur mouman par la suite.
Les Chroniques d'une mère indigne souhaitent doublement démontrer aux parents qu'il est parfois bon de rire de la vie familiale et même de leurs enfants. Loin d'être répréhensible, l'indignité est une question de survie... Même pour vos mômes, vos mioches, vos bambins, vos petits et gros trésors, vos indécollables de la maison !!!
On trouve dans cette suite logique la même petite famille indigne, plusieurs des anciens proches sauf l'une qui s'est réformée ou quoi que ce soit d'autre, un dialogues Mère indigne avec maman-copine, entre maman-qui-en-a-vu-d'autres et future-maman, avec belle-soeur indigne...
Extraits
« En fait, je vous le dis en toute confidentialité pour éviter que la police de la bienséance me mette le grappin dessus : plus le temps passe, pire c'est » (p. 10, Introduction - Indigne un jour...)
« Samedi dernier, nous avons fait une magnifique promenade en vélo dans les rues du voisinage. Enfin, quand je dis “magnifique”, je parle pour tout le monde sauf moi » (p. 62, Pourquoi nous rions de nos ados devant leurs amis)
« Ce n'est pas évident pour vous qui lisez fort gentiment ce livre, mais je suis une personne qui a de l'imagination. Ce n'est pas évident, dis-je bien, puisque tout ce ce que je raconte ici est toujours ri-gou-reu-se-ment vrai » (p. 114)
« Bref, tout ça pour dire que Père indigne en a, des fantasmes, mais pour les réaliser, encore fallait-il que je les connaisse. Et que je ne les aie pas déjà réalisés ! ... »
Conclusion
Il y a le chapitre intitulé Mère indigne exagère, mais il faut bien gagner sa vie... aux pages 268 et suivantes... juste un peu avant l'épilogue. Mais oh pardon, pas d'extraits.... Il faut le lire d'un bout à l'autre.
L'auteure
Caroline Allard a mis deux enfants au monde. Bien qu'elle les aime énormément, elle ne peut réprimer une envie irrépressible de défoulement qu'elle soulage en écrivant des chroniques rigolotes à leur sujet. Son premier roman, tiré de son blogue, a remporté le Grand Prix littéraire Archambault et lui a aussi permis de visiter moult Salons du livre, ce qui a pour avantage de l'autoriser à fuir ponctuellement la maison pour s'amuser en bonne compagnie. Son principal projet d'avenir est (cochez la bonne réponse): A) Avoir 13 autres enfants pour subséquemment écrire 13 nouveaux tomes de Mère indigne; B) Attendre que ses filles grandissent pour leur faire rédiger ses chroniques à sa place; ou C) Aller se préparer un gin tonic, parce qu'écrire une bio, ça donne soif.
Éditions du Septentrion, Québec
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