Débaptisez-moi,
pour l'amour de Dieu


Auteur : Paul C. Bruno

Louise Courteau, éditrice, St-Zénon

695 pages
39,95 $
Débaptisez-moi, pour l'amour de Dieu

Montréal, le 11 juin 2006

À l'heure du Code Da Vinci et des arcs-en-ciel atypiques pour ados hétéros ou symbole homosexuel
Débaptisez-moi, pour l'amour de Dieu
est un ouvrage de controverse du libre penseur Paul C. Bruno sur la religion catholique, ses dogmes, sacrements, écritures, origines, schismes, guerres, codes de droits et philosophies, qui inclut également un chapitre dédié aux autres religions et sectes du monde.

Qui ?
Paul C. Bruno se décrit comme un être humain à la recherche d'une spiritualité vivante et vivifiante qui annotait régulièrement tous les livres qui lui tombaient sous la main et dont les champs de recherche et sources s'élargirent de façon vertigineuse le jour où il se brancha sur Internet (Introduction, pp. 28-29). C'est aussi dans l'Introduction qu'il prévient d'un avertissement à ses lecteurs à savoir s'ils doivent ou non poursuivre leur lecture selon leur foi personnelle et, chaque chapitre se terminant par des Notes et références, l'Intro ne fait pas exception avec la réimpression de la lettre qu'il a écrite au Diocèse de Québec, demandant de ne plus faire partie de l'Église catholique romaine.

De Jésus à Marie, à Joseph, à Jean le Baptiste, aux Rois mages... à Serge Gainsbourg
D'un chapitre à l'autre, on apprend toute l'histoire du catholicisme ; à mieux connaître Jésus, l'être humain, itinérant ... révolutionnaire ... mégalomane ... sage ... prothète ... ; on débute par une citation de Serge Gainsbourg le chapitre trois sur l'arrestation, la cruxifixion de Jésus roi des Juifs jusqu'à sa résurrection en passant par la suspicion de ces derniers et la disparition du corps. L'auteur jette ensuite un peu de lumière sur les livres de base, les dogmes et mystères, les péchés, Satan, la théologie du Mal et de la souffrance, le mariage, le Sacerdoce, Marie, les saints, les martyrs, les lieux de pèlerinage, reliques, prières... Au sixième chapitre, on prend connaissance de l'histoire des guerres de religion, allant des croisades à la Sainte Inquisition à l'armée moderne, alors qu'au septième on apprend tout sur le pape, autorité suprême, des origines de la papauté à son infaillibilité, et ainsi de suite jusqu'à l'Église aujourd'hui, bref... tout ce qu'il faudrait normalement savoir pour une discussion ouverte et que l'on ne nous dit pas toujours quand on est petit et influençable alors qu'on nous amène à la messe.

Paul VI, André Gide, Jean-Paul Sartre, Mussolini
Il faut avoir vu la statue érigée en l'honneur d'un franciscain vainqueur des Amérindiens païens à la Mission de San Francisco, puis, au fond du cimetière, derrière la petite église, une petite plaque anodine indiquant que quelques centaines d'Indiens refusèrent d'être sauvés et furent donc massacrés... (p. 453).

Les Crowley, couple de Chicago, membre du Mouvement chrétien familial
La première réunion se tint dans un monastère d'hommes où Patty Crowley eut à peine le droit d'entrer, et de toute façon, elle dut aller dormir dans un couvent, loin de son mari ... (p. 614).

Beethoven, Mozart, Socrate, Einstein, mère Teresa, l'abbé Pierre
De l'alpha à l'oméga, l'auteur fait part sur une quinzaine de pages, à la fin du volume très étoffé qui en compte 695, de ce qu'il croit maintenant à la suite de son long cheminement d'une durée de 35 ans. Il fournit également, après son adresse de courriel, une bibliographie de cinq pages. A lire en tenant compte des avertissements de l'auteur en page 31.

Publié chez Louise Courteau, éditrice.

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