Les Sulpiciens de Montréal - Une histoire de pouvoir et de discrétion 1657-2007

Un ouvrage de référence minutieusement documenté et abondamment illustré, colligé par une quinzaine d'historiens et historiennes laïques à qui les Sulpiciens ont donné accès à leurs archives volumineuses

Montréal, le 17 septembre 2007

Seigneurs, pasteurs, éducateurs, missionnaires et mécènes culturels
Les Sulpiciens ont eu une influence étendue sur plus de trois siècles à Montréal, une influence qui se voulait effacée et que le laisser-trace du présent volume heurte de plein fouet à un moment de l'histoire où les entrants au Séminaire sont de plus en plus rares.

Un contenu aux données innombrables

Stratégies culturelles sulpiciennes : la musique : Adjacent à une page de musique sacrée numérisée : « L'orgue se tait pendant la Semaine Sainte [...] deux exemplaires des Passiones Domini N.J.C. cum Lamentationibus Jeremiae prophetae de G.-G. Nivers publiées à Paris en 1683 [...] dans lequel des annotations en marge indiquent aux chanteurs le moment d'intervenir : une croix pour le Christ, «s» pour synagogue (la foule), et «c» pour le narrateur. » (page 501).

Le chapître sur les Stratégies culturelles sulpiciennes : les beaux-arts contient des renseignements historiques sur Ozias Leduc, Paul-Émile Borduas, la chapelle Notre-Dame de Bon Secours et l'incendie de la chapelle de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur survenu dans le Vieux-Montréal le 7 décembre 1978.

Des photos couleurs de plusieurs oeuvres d'art du nombre de celles que l'on peut voir jusqu'en décembre 2007 dans le nouveau pavillon du Musée des beaux-arts de Montréal se trouve dans cet ouvrage vraiment cossu. Entre autres, Le génie du Lac des Deux-Montagnes (planche 47), la magnifique chasuble (planche 45), le tableau (planche 17) de John Poad Drake Montréal vu de la montagne, entre 1823 et 1825 (la toile sur laquelle se trouvent des moutons au-dessous d'une éclaircie) de même que de nombreuses autres photos (parmi les 170 illustrations en noir et blanc que compte d'ouvrage en plus des 3 cahiers hors-texte de 16 pages) comme celle d'une célébration dans la chapelle du Grand Séminaire vers 1941 (page 452) et une autre de la Bibliothèque du Grand Séminaire de Montréal, 1948, cette dernière illustrant une partie du texte sur les stratégies sulpiciennes portant sur les livres qui se lit comme suit : « La surveillance des usages de l'écrit se concentre donc exclusivement sur les élites, et plus particulièrement sur les prêtres, dont les bibliothèques, régulièrement inspectées, sont alimentées par des réseaux balisés. [...] Quelques sermons, quelques refus d'absolution prononcés contre une lectrice de romans, ne suffisent pas à contraindre l'accès au livre. » (page 485).

L'ouvrage nous parle aussi des peuples autochtones, des Irlandais, de François Saturnin Lascaris d'Urfé (page 356) qui a évangélisé 300 Algonquins, de Jean-Pierre Lussier qui a sauvé de la dilapidation une partie de la collection, de corrections apportées aux livres qui « Pour rendre convenables [...] dans les illustrations, le visage et les décolletés des déesses et autres personnages féminins sont pudiquement barbouillés d'encre noire » (page504).

Le collectif des auteurs
Brigitte Caulier, Angélique Da Silva-Gauthier, Dominique Deslandes, Jacques Des Rochers, John A. Dickinson, Paul-André Dubois, Jean-Marie Fecteau, Élisabeth Gallat-Morin, Ollivier Hubert, Christine Hudon, Jacques Lachapelle, Sherry Olson, Jean-Claude Robert, Louis Rousseau, Francisco Toledo, Éric Vaillancourt et une vingtaine d'assistants de recherches.

Acheter l'ouvrage Les Sulpiciens de Montréal - Une histoire de pouvoir et de discrétion 1657-2007 en ligne

Visiter l'exposition L'héritage artistique des Sulpiciens de Montréal
au nouveau pavillon du Musée des beaux-arts de Montréal, l'église Erskine & American

ServicesMontreal.com
Articles sur Montréal en français
Quoi faire à Montréal
Vacances, Voyages, Réservations d'hôtel
Vidéos Jacqueline Mallette, ServicesMontreal.com