Le Boréal Express, journal d'histoire du Canada
Deuxième Volume, Régime britannique, 1760 - 1810
Des historiens dotés d'un sens aigu de la diffusion
Une
publication User Friendly avant l'heure
Auteurs : Gilles Boulet, Jacques Lacoursière, Denis Vaugeois
Mise en page : Lévis Martin
Éditeur : Septentrion, Québec
Montréal, le 23 mars 2010
Le Volume 2 du « Journal d'histoire du Canada, Le Boréal Express » couvrant le Régime britannique de 1760 à 1810 est enfin publié chez Septentrion à Québec.
Toujours aussi brillant qu'innovateur
C'est absolument incroyable, génial et rigolo, tout comme le premier volume. Vraiment il ne faut pas manquer de se replonger dans l'histoire tel qu'elle est racontée dans Le Boréal Express par Gilles Boulet, Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois, selon la mise en page de Lévis Martin.
Bonnes et mauvaises nouvelles, ça dépend de quel côté on se place
« Qui vole trop haut se perd les ailes » débute la page 323 qui renseigne sur « Le Traité de Paris, un coup dur pour l'Angleterre ». Faut dire que c'était pas leur semaine aux Anglais ; tout de suite en dessous, les 3 principaux articles par lesquels l'Angleterre reconnaît l'indépendance des États-Unis qui se libéraient enfin de l'emprise anglaise sur leur liberté d'action.
Jour pour jour, 210 ans avant la chute du Mur de Berlin... beaucoup d'eau a coulé d'un océan à l'autre
Dans la page précédente, même si les deux événements n'ont rien en commun, c'est déjà photo à l'appui que l'on annonce des
« Humiliations pour la flotte anglaise », le bas de vignette se lisant comme suit : « Les Français avarient le ''Québec'' : La guerre maritime qui a précédé la signature des traités de Paris et de Versailles a été meurtrière. Le 9 octobre 1779, à la suite d'un combat mettant aux prises un navire anglais, le QUEBEC, et la SURVEILLANTE, les deux navires sortirent très avariés de l'engagement. » Cette vignette étant elle-même suivie d'une seconde photo à propos d'une histoire d'insulte au drapeau anglais, par les Espagnols cette fois, à l'extrémité ouest du continent.
Visionnaires, les historiens... et toujours d'époque
Sur une double page dans laquelle on dit adieu au Lord Dorchester, on trouve les coordonnées du Boréal Express, journal inventé de toute pièce par les auteurs tous historiens, jeunes à l'époque, intelligents et qui se sont sûrement fait coller l'étiquette d'impertinents. On découvre que le journal de leur invention pour raconter l'histoire est « imprimé à Trois-Rivières sur les presses de l'Imprimerie des Forges », qu'il a une adresse dans ladite ville avec un numéro de téléphone à 7 chiffres. Dans la page suivante, on titre « Le salaire des fonctionnaires est-il trop élevé ? », question qui a cours encore aujourd'hui... (p. 376)
CHRONIQUES
Page féminine
Après quelques potins culinaires, le courrier du coeur répond à une question sur « Le problème des mariages mixtes ». On y parle aussi de mode, de devenir majeur plus jeune, de surveiller les initiales sur le pain, de « L'ex-fiancée de Wolfe [qui] se marie » et d'enseigner aux garçons que « Pour plaire aux filles, Ayez des manières à l'européenne » (p. 279).
Caricatures et BD
On retrouve notre caribou occupé à toutes sortes d'activités... Et notre ami Pee-Wee en bandes dessinées.
Colle et Bricole
Entre la chaise-jouet et les patins à glace, plusieurs idées d'ouvrages et objets utiles faits à la main par des artisans ou de belle ébénisterie québécoise originale.
Lettres à la rédaction, La Ronde du Monde, Éditorial, et autres sont là aussi. Même des mots croisés.
Rencontre avec l'historien Jacques Lacoursière au Salon du Livre de Montréal à propos du premier volume :
Pour rire et lire les pages dhistoire du Québec à sa guise
L'ouvrage concocté par les jeunes historiens qu'étaient les auteurs à l'époque où ils ont rassemblé tout ce contenu extraordinaire présenté sous forme de journal est tout à fait captivant. Intrigues politiques, éditoriaux engagés, les journalistes jouent leur rôle et sont les garants d'une information dynamique et de qualité.
Le journal Boréal Express, brillamment mis en pages et illustré par Lévis Martin, est un tour de force qui présente une vision unique de l'histoire de l'Amérique septentrionale. Presque 50 ans après sa première parution, le Boréal Express contient encore la plus vivante, la plus complète et la plus variée documentation sur l'histoire qu'on ait mise à la disposition du grand public.
Le premier volume est déjà en librairie et le dernier volume est attendu à l'automne 2010.
Jacques Lacoursière, comme il le raconte lui-même, est fils d'imprimeur et s'est vu interdire la bibliothèque dans un collège classique du Québec en 1948 (dans la vidéo, minutes 2:52 - 4:10).
Les Éditions du Septentrion
permettent aux internautes de feuilleter le livre à l'adresse Internet suivante : http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/livre.asp?id=3174
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