Exposition historique majeure : 1837-1838, R�bellions, Patriotes vs Loyaux � Pointe-�-Calli�re
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       Le vieux de '37; devenu l'ic�ne des R�bellions, il 
        est �galement associ� au nationalisme radical depuis que 
        le Front de lib�ration du Qu�bec l'a utilis� en 1970 
        pour illustrer son manifeste lors de la crise d'Octobre.   | 
  
Montr�al, le 9 novembre 2007
  Le 6 novembre 1837 d�butait au Qu�bec une r�bellion qui 
  s'inscrivait dans une vague semblable de rejet g�n�ral des syst�mes 
  abusifs en place. France, Belgique, Irlande et surtout �galement d'autres 
  colonies britanniques en Afrique et en Australie voyaient leurs habitants de 
  r�volter avec les armes qu'ils avaient. On les a appel�s les Patriotes 
  au Bas-Canada (Qu�bec) et Reformists ou parfois aussi Rebels 
  dans le Haut-Canada (Ontario). Par ailleurs, des nouveaux �tats unis 
  d'Am�rique d�barquaient les Loyalistes qui souhaitaient demeurer 
  loyaux � la couronne britannique pour certainement d'excellentes raisons. 
Papineau, Nelson, O'Callaghan : les fils de la libert� 
  contre le Doric Club
  Chez les Patriotes de la basse canadienne qui ont attrap� le feu 
  aux poudres � la suite d'un �crasant NON du Right Honourable Earl 
  of Gosford � une demande plus que l�gitime, plusieurs batailles 
  ont �t� men�es par Louis-Joseph Papineau, Wolfred Nelson 
  et l'irlandais Edmund Baily O'Callaghan (�diteur du Vindicator 
  - on sait que de nombreux probl�mes existent �galement dans les 
  �les britanniques entre Anglais, �cossais et Irlandais, probl�mes 
  qui se sont souvent estomp�s pour faire un haut front commun en colonie 
  basse canadienne). Chez les Loyaux envers le Royaume-Uni et son drapeau Union 
  Jack : Michel Bibaud, Peter McGill (h�ritier par adoption) et Robert 
  McVicar. Plusieurs affrontements in�gaux (l'exposition montre � 
  en chicane�� les armes des uns et des autres) ont eu lieu, particuli�rement 
  � St-Denis (seule victoire), St-Charles et St-Eustache.
Des Canadiens errants
  Du c�t� des Patriotes, 12 ont �t� pendus, 58 ont 
  �t� d�port�s en Australie et 8 aux Bermudes, ces 
  derniers ayant �t� revir�s � leur arriv�e 
  �tant donn� qu'aucun arrangement pr�alable n'avait �t� 
  conclu avec les autorit�s locales.  
  
Montr�al : microcosme comme aucune autre ville dans 
  un p�rim�tre aussi modeste
  Capitale politique et m�tropole du Canada, point de d�part de 
  toutes les exp�ditions d'alors, capitale de la Paix de 1701, Montr�al 
  a vu les Patriotes emprisonn�s Au pied du courant au bas de la rue De 
  Lorimier (l'exposition inclut une lettre que le Chevalier a �crite trois 
  heures avant sa pendaison) et, cette prison ne suffisant pas, dans l'entrep�t 
  Try (qui n'existe plus mais qui �tait situ� pr�s de l'h�tel 
  de ville), lou� pour l'occasion. C'est � Montr�al que se 
  trouvaient la maison de Louis-Joseph Papineau et le Parlement du Canada qui 
  fut incendi� par les Orangistes agressifs et intol�rants. Il faut 
  savoir qu'en 1835, les anglophones sont majoritaires et � Montr�al 
  et � Qu�bec. Il faut aussi savoir que la corruption �tait 
  extr�mement r�pandue ; il n'y a qu'� citer l'exemple fort 
  �loquent d'un certain juge Sewell � Qu�bec qui, heureux 
  et prosp�re membre de la Clique du Ch�teau (ch�teau Saint-Louis, 
  pr�s du ch�teau Frontenac), d�tenait sept postes et donc 
  recevait sept salaires de niveau anglais. On ne sait toujours pas, toutefois, 
  pourquoi la ville de Qu�bec ne s'est jamais soulev�e contre ce 
  r�gime � deux vitesses. On ne conna�t pas non plus la position 
  officieuse de la France dont le positionnement officiel �tant comme aux 
  �tats-Unis, la neutralit� face au conflit interne.
Le saccage de Saint-Benoit
  Il faut prendre son temps et lire les vignettes. Concernant le saccage de St-Benoit, 
  on apprend de Jean-Joseph Girouard que les loyaux auraient : incendi� 
  2 �glises, 2 presbyt�res, 1 couvent, 4 moulins, 111 maisons, 124 
  granges pleines et 168 autres b�timents pour repartir avec un butin 
  �norme. 
Coups 
  de coeur
  Rassembl�s par un consensus de 12 historiens, plusieurs des 190 objets 
  de cette exposition r�sultant d'une recherche si approfondie qu'on a 
  m�me trouv� des objets dont on disait qu'ils n'existaient pas, 
  pourraient faire l'objet d'une exposition � eux seuls : la courtepointe 
  faite � partir de lambeaux ensanglant�s de manteaux des Patriotes, 
  une tuque de Patriote, la balance du pouvoir, l'Acte de Qu�bec, l'Acte 
  Constitutionnel de 1791, les 92 R�solutions de 1834, et m�me le 
  rapport Durham qui, britanniquement r�ducteur � la tonne, �non�ait 
  qu'il ne s'agissait que d'un conflit linguistique de la part d'un peuple francophone 
  r�trograde, sans histoire et sans culture et qu'il faudrait, pour bien 
  faire, assimiler. 
Une exposition majeure, multiple, tr�s dense et complexe que l'on peut parcourir jusqu'au 27 avril 2008 � Pointe-�-Calli�re, mus�e d�arch�ologie et d�histoire de Montr�al. Histoire de ne pas devenir un peuple sans m�moire...
Hyperliens 
  Pointe-�-Calli�re, mus�e d�arch�ologie 
  et d�histoire de Montr�al
  
  LABELLE ET CAMILIEN, un ��ultramontain�� des Laurentides et un prisonnier politique, d�tenu 694, maire de Montr�al � 4 reprises
 
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  Vid�os Jacqueline Mallette, ServicesMontreal.com